La Pierre Angulaire

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Les fours à pain

Si, depuis cinq millénaires, il est un aliment essentiel dans l'alimentation des humains, c'est bien le pain ; essentiel, car il a sauvé bien des gens de la famine, mais aussi fort apprécié.

Ce sont les Romains qui, au moment de la conquête, introduisirent en Gaule les fours bâtis et y firent adopter leurs règles d'emploi. Ce n'est cependant que sous les Mérovingiens et les Carolingiens que les fours bâtis se généralisèrent, gagnant peu à peu, à partir du Midi, les provinces septentrionales. La féodalité, née de la déliquescence du pouvoir royal, amena avec elle le droit de banalité selon lequel certains seigneurs pouvaient imposer à leurs censitaires la cuisson de leur pain aux fours qu'ils avaient fait construire, qu'ils devaient maintenir en bon état et dont ils devaient aussi entretenir les accès.
Le droit de banalité fut supprimé dans les villes par Saint-Louis vers le milieu du XIIIe siècle, mais, dans les campagnes, il ne le fut qu'à la Révolution.

Durant des siècles, la structure des fours à pain est pratiquement restée inchangée. Ils ont conservé une forme ronde, circulaire, car on est resté persuadé que c'est la forme la plus avantageuse pour rassembler la chaleur et pour la répartir le plus uniformément dans l'espace chauffé. L'âtre est soit en terre battue, soit en carreaux d'argile de potier. Il est coiffé d'une voûte.
Sur la face avant du four s'ouvre la bouche (ou la gueule), ouverture en demi-cercle pour l'alimentation en combustible (toujours du bois) et la manutention des pains avant et après cuisson. La cheminée s'ouvre derrière un manteau au-dessus de la gueule.

Fours

 

 

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